Réponse à Antoine Lefèvre, sénateur de l’Aisne, JO Sénat Questions écrites du 29 novembre 2012, page 2761

Réponse. - France Télécom a en effet confirmé que, dans le cadre d’une programmation contractuelle des opérations d’enfouissement, le Gouvernement, actionnaire désormais minoritaire de France Télécom, sera particulièrement vigilant sur ce point. Mais France Télécom s’engage à ce que toutes les opérations programmées soient réalisées. Même si certaines opérations doivent être exceptionnellement différées en raison du contexte économique. En règle générale, les opérations d’enfouissement sont réalisées en fonction des priorités départementales, en coordination avec les élus à travers des conventions cadres avec les conseils généraux ainsi que des conventions établies localement en application de l’accord national pour l’enfouissement des réseaux signé entre la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), l’Association des maires de France (AMF) et France Télécom. En tout état de cause, le cadre réglementaire ne permet pas d’imposer à France Télécom ou à tout autre opérateur l’enfouissement de ses lignes. Seuls le financement des opérations d’enfouissement ou la mutualisation des tranchées dans le cadre d’opérations programmées font l’objet, dans certains cas de figure, de dispositions contraignantes. Ainsi, l’article L. 2224-35 du code général des collectivités territoriales énumère les catégories de coûts que l’opérateur de communications électroniques prend à sa charge lorsqu’une collectivité territoriale ou un établissement public de coopération compétent prend l’initiative de remplacer par une ligne souterraine une ligne aérienne sur laquelle un opérateur de communications électroniques a été autorisé à installer un ouvrage aérien. Il renvoie à une convention conclue entre la collectivité ou l’établissement public de coopération et l’opérateur la fixation de la participation financière de celui-ci. Un arrêté fixe la proportion des coûts de terrassement prise en charge par l’opérateur de communications électroniques à 20 %. De même, l’article L. 49 du code des postes et des communications électroniques prévoit que, sur demande motivée d’une collectivité territoriale, d’un groupement de collectivités territoriales ou d’un opérateur de communications électroniques, le maître d’ouvrage d’une opération de travaux d’installation ou de renforcement d’infrastructures de réseaux d’une longueur significative sur le domaine public, est tenu d’accueillir dans ses tranchées les infrastructures d’accueil de câbles de communications électroniques.
Référence : Réponse à Antoine Lefèvre, sénateur de l’Aisne, JO Sénat Questions écrites du 29 novembre 2012, page 2761.
Les dépenses d’enfouissement de réseaux électriques sont des dépenses d’investissement non éligibles au FCTVA.
Notre conseil : la commune (ou le groupement compétent) doit tenter d'organiser, en partenariat avec les occupants du domaine public (eau, gaz, électricité, fibres, etc.), un programme pluriannuel des interventions de voirie. Prévu par le règlement général de voirie, ce plan permet de réduire la dégradation permanente des chaussées et trottoirs et favorise la mutualisation des dépenses.
Réponse à Antoine Lefèvre, sénateur de l’Aisne, JO Sénat Questions écrites du 29 novembre 2012, page 2761.
Sylvie MARTIN le 13 février 2013 - n°385 de La Lettre du Maire Rural
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