Réponse à Michel Raison, député de Haute-Saône, JO AN Questions écrites du 17 janvier 2012, page 556

Réponse. - Conformément à l’article 18-10 de la directive 2003/96/CE du 27 octobre 2003, le régime dérogatoire dont bénéficiait la France, s’agissant de la taxation des produits énergétiques, est arrivé à échéance le 1er janvier 2009. Dès lors, les taxes locales d’électricité (TLE) devaient être rendues conformes aux dispositions de la directive précitée. À cette fin, l’article 23 de la loi n° 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME) remplace les anciennes TLE, à compter du 1er janvier 2011, par une taxe communale et une taxe départementale sur la consommation finale d’électricité sous une puissance maximale souscrite inférieure ou égale à 250 kilovoltampères (kVA), dont l’assiette est constituée non plus par le montant de la facture mais par les volumes d’électricité livrés. Le redevable de la taxe est désormais le fournisseur et non plus le consommateur final. Le principe d’un tarif spécifique en faveur des consommations professionnelles est maintenu. Le produit de ces TLE est équivalent à celui des anciennes taxes. Il reste affecté aux budgets des collectivités territoriales et aucune recette supplémentaire pour le budget de l’État n’est à prévoir.
Référence : Réponse à Michel Raison, député de Haute-Saône, JO AN Questions écrites du 17 janvier 2012, page 556.
Sylvie MARTIN le 09 février 2012 - n°374 de La Lettre du Maire Rural
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